La loi énergie-climat, votée le 8 novembre 2019, entre en vigueur. Elle a pour but de répondre à l’objectif de neutralité carbone en 2050. Ainsi, les logements de presque 50% des ménages sont concernés car considérés comme énergivores. Les mesures sont :  

 

  • Interdiction d’augmenter les plafonds de loyer dans les zones tendues à partir de 2021, si la consommation énergétique dépasse 331kWh/m2/an.  

 

  • Interdiction de louer les logements classés F ou G à partir de 2023 car ils seront considérés comme indécents.  

 

  • La consommation annuelle d’un logement ne pourra pas dépasser 330kWh/m2 à partir de 2028.  

 

Pour les logements qui ne sont pas aux normes, les bailleurs ont 2 possibilités : vendre ou faire des travaux. Quel est le plus intéressant ?  

 

Le prix de la vente est impacté par le coût des travaux à réaliser, et donc le bien immobilier perd de la valeur.  

Les travaux de rénovation énergétique peuvent faire l’objet de réduction d’impôt, de défiscalisation et de subvention. Il faut toutefois prendre en compte leur durée.  

 Les investisseurs devront maintenant prévoir une enveloppe pour l’entretien ; l’achat d’un logement locatif nécessitant aucune rénovation pendant plus de trente ans est fini