Le plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement du Grand Paris prévoit ainsi la construction, chaque année jusqu’en 2021, de 38 760 logements. L’objectif a d’ailleurs été dépassé dès 2015, avec une moyenne de 48 200 logements livrés par an jusqu’en 2018. Mais les perspectives sont plus sombres pour 2019 et 2020, en baisse de 7 %, car les maires lèvent la plume à l’approche de la remise en jeu de leur mandat, en mars prochain.

La petite couronne parisienne est, avec le projet de Grand Paris, sous tension et l’objet d’une densification à marche forcée. Les zones pavillonnaires, déjà ou bientôt desservies par un nouveau métro, sont les premières cibles.

« Tous les élus, de droite comme de gauche, veulent préserver leur espace pavillonnaire, témoigne Ivan Itzkovitch, et discuter hauteur du bâti provoque des réactions épidermiques. Il faudra pourtant bien en passer par là si l’on ne veut pas d’étalement urbain ni d’artificialisation des sols. Le foncier est trop rare pour le gaspiller. Dans le SCOT de la métropole, nous souhaitons imposer une norme de 30 % de la superficie en terre pleine et qu’un parc soit accessible à tous les habitants à moins de cinq minutes de marche, pour combattre la pollution et les îlots de chaleur.

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