Malgré la crise sanitaire et les confinements qui ont impacté les visites de biens, les prix ne cessent d’augmenter d’après le baromètre LPI-SeLoger. Pourquoi ?

1/ La crise du logement : « Partout sur le territoire, le marché est en insuffisance d’offre », Michel Mouillart, économiste.

En effet, il faudrait autoriser la construction de 500 000 logements par an pour répondre aux besoins des Français. Or, en 2020 seulement 381 600 logements ont été autorisés.

 

2/ « Les vendeurs résistent à la baisse des prix », Quentin Chandelon, fondateur et dirigeant de Chandelon et Associés Immobilier.

Cette résistance s’explique par le fait que les vendeurs ont aussi besoin d’acheter un nouveau logement ensuite.

Le prix moyen d’une maison ancienne est de 3 331€/m2 en France (+6,4% en 1 an)

Le prix moyen d’un appartement ancien est de 3 966€/m2 en France (+5,6% en 1 an)

 

3/ Les territoires sont de plus en plus attractifs.

Les villes moyennes mettent en valeur leurs espaces verts, créent des pôles de compétitivité, améliorent leur service et promeuvent leur ville.

Les métropoles soulignent leurs offres culturelles, leurs accessibilités et leurs réseaux de transports en commun, et leur cadre de vie pour rester attractives, en plus de bénéficier d’un dynamisme économique certain.

 

4/ Le développement du télétravail

86% des télétravailleurs, principalement des Franciliens, souhaitent le poursuivre. Ces derniers s’éloignent donc de Paris et renforcent les tensions du marché immobilier dans les villes qui sont reliées à la capitale par le train.

 

5/ Les taux d’intérêts de crédit bas : 1,13% au premier trimestre 2021, selon l’observatoire crédit logement CSA.

 

 

En tout,  ce sont 1 046 000 transactions qui ont été enregistrées sur un an entre février 2020 et février 2021, d’après la note de conjoncture de Notaires de France. Et ce chiffre est aussi la conséquence des confinements qui ont poussé les Français à encore plus épargner : 160 milliards d’euros ont été mis de côté en 2020 et 2021 selon l’OFCE.