Automédication, autogestion de son épargne : mêmes constats, mêmes risques, mêmes combats !
L’individu est un être irrationnel : il a conscience des dangers liés à ses comportements, mais il ne varie pas, ou difficilement.
D’après une étude commanditée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Sanofi et OpinionWay sur les Français et le bon usage des antibiotiques il ressort que 8% des français qui ont pris des antibiotiques au cours des 2 dernières années l’ont fait par automédication.
Près d’1 Français sur 2 ne sait pas que les antibiotiques sont uniquement efficaces contre les bactéries.
Toujours d’après la même étude : le mauvais usage et la surconsommation d’antibiotiques pourraient amener l’antibiorésistance et devenir l’une des principales causes de mortalité dans le monde.
Si on fait le parallèle avec les problématiques de pouvoir d’achat à la retraite , d’après la 2e édition du Baromètre AMF de l’épargne et de l’investissement , 55% des français reconnaissent s’y connaître mal ou très mal en matière de solutions d’épargne,
et pourtant : 94% reconnaissent se débrouiller seul
Quand on connait les enjeux en matière de financement des retraites, le constat est édifiant et les professionnels du patrimoine portent une responsabilité sociétale à l’endroit des épargnants les moins avertis.