La baisse de revenu peut rendre problématique le remboursement des crédits
Il existe des souplesses, souvent prévues dans les contrats, qu’il est possible d’activer pour éviter d’être asphyxié financièrement.
L’Association professionnelle des intermédiaires en crédit (APIC), a adressé lundi 16 mars, une lettre au gouvernement demandant de prendre d’urgence trois dispositions :
- suspendre les échéances de prêts pour ceux qui le souhaitent ;
- allonger les conditions suspensives de compromis de vente
- et desserrer les contraintes d’accord de crédits en place depuis début 2020.
En attendant d’éventuelles mesures exceptionnelles, il est d’ores et déjà possible d’activer afin de stopper le cours naturel des remboursements : alléger la mensualité et/ou suspendre momentanément le remboursement du crédit.
- Modulation des échéances : les contrats prévoient la possibilité de baisser la mensualité dans la limite de 10, 15 ou 20 % en dessous de la mensualité initiale. Cette action a un coût sauf négociation avec sa banque à la vue des circonstances.
- Plus efficace mais aussi plus rarement proposée, la deuxième option consiste à demander à la banque une pause dans les remboursements accordés pour trois mois consécutifs minimum sans dépasser six ou douze mois.
Face à des problèmes financiers en perspective et pour éviter de s’enfoncer sans rien faire, mieux vaut prévenir en amont son créancier, à savoir le banquier ou l’établissement de crédit, pour demander un étalement des remboursements.