Les SCPI de rendement, essentiellement investies dans l’immobilier de bureau, seront forcément touchées par la crise économique qui s’annonce. S’il est encore trop tôt pour faire des pronostics précis, les professionnels ont déjà une idée de ce à quoi peuvent s’attendre les épargnants.

On peut s’interroger sur les risques liés aux suspensions de loyers et aux défaillances éventuelles des locataires.

Considérant des taux de rendement moyens 2019 de 4,5 %, le scénario extrême anticipant une perte totale de loyers pendant 2 mois représenterait une perte d’opportunité de 0,6%, soit un taux moyen 2020 proche de 4%.

Par ailleurs, nombre de SCPI disposent d’un report à nouveau qui permettra de maintenir un bon taux de distribution.

Côté liquidité : le marché est maintenant organisé de manière à fluidifier les échanges.

Les investisseurs doivent mettre à profit le temps dont ils disposent pour comprendre précisément l’exposition des supports sur lesquels ils sont investis.

« Les membres de l’Aspim tiennent également à assurer les porteurs de parts de leur engagement et de leur détermination à circonscrire les impacts éventuels de la crise avec une gestion toujours plus rigoureuse au service des véhicules dont ils sont propriétaires. L’immobilier demeure une valeur résiliante, en particulier dans un contexte durable de taux bas. «